Reading Comprehension in French – “Sport et canicule, attention danger!” (Levels B+)

Read and understand the following text in French – learn new French words and expressions

 

Il y a quelques jours, en début d’après-midi alors que la température approchait les 37°, je circulais en voiture en plein centre ville, je me suis inquiété en apercevant un sportif un peu « enrobé » qui courait à une allure assez soutenue, le visage rouge façon rosbif non cuit; j’ai arrêté mon véhicule une centaine de mètres avant lui, je l’ai attendu pour le stopper: à ma question de savoir pourquoi il s’époumonait en pleine cagna il me répondit:  «  c’est pour perdre du poids !!!!!!!!!!!!!!!!! »; trop sympa mais surtout inquiet, je l’ai invité à boire un grand verre de sirop de fruit dans un café à proximité, et j’ai passé une bonne demi-heure à discuter avec lui: non ! courir en pleine chaleur ne fait pas fondre la graisse !!!! 

En période de fortes chaleurs, comment le sportif peut-il s’adapter ?

Je vais lister des conseils pratiques, et souvent de bon sens…

Le sommeil d’abord : un petit rappel : fortes chaleurs ne veut pas dire canicule ; on parle de canicule bien sûr quand les températures sont très élevées, mais surtout quand la nuit la température ne descend pas en dessous de 20° ; et s’il fait chaud la nuit on ne récupère pas du stress et de la fatigue émotionnelle.  Jour après jour une fatigue s’installe, volontiers accompagnée de troubles émotionnels, de tensions psychologiques, de maux de tête. Et c’est pour ça que dans les pays chauds la vie s’arrête en début d’après-midi : c’est l’heure de la sieste, pour compenser cette carence de sommeil, tandis que les « gens du nord » continuent à …. s’agiter… .

Bien évidemment les activités sportives doivent se dérouler tôt le matin, ou vraiment en fin de journée.

Veiller à porter des vêtements plutôt clairs (mettez un maillot noir et un maillot blanc en plein soleil, revenez au bout d’une heure : le maillot blanc est frais, le noir est brulant parce qu’il absorbe les rayons du soleil), amples (pour que l’air circule et refroidisse la peau en permettant à la sueur d’être absorbée par cet air), légers.

Porter une casquette légère, de couleur très claire, pas trop serrée sur le front.

Boire bien régulièrement  (200 à 400ml) d’eau plate pendant l’heure qui précède le départ de l’entraînement ou le début du match ou de la course. Ne pas boire salé et gazeux dans la journée ou alors en petite quantité.

Pendant l’effort bien sûr il faut boire, un petit peu par un petit peu, dès le début, sans attendre d’avoir soif ; si l’effort dure moins d’une heure de l’eau plate suffit ; au delà d’une heure il faut apporter dans la boisson un peu de sucre (sirop) et SURTOUT DU SEL : à 30° de température il faut ajouter à la boisson (sauf s’il s’agit d’une boisson du sport déjà minéralisée) 3 pincées de sel pour 500ml.

Sur une étape du Tour de France, la température peut atteindre 35°! Un cycliste boit jusqu’à 12 bidons de 500ml, et même avec cette quantité de liquide il se déshydrate (on ne peut jamais compenser plus de 80% des pertes d’eau) Il faut boire environ 2 gorgées toutes les 12 minutes.

Port de lunettes (pas trop serrées)

Protection de la peau (indice élevé) mais ….  avec la sueur ce n’est pas évident, surtout au niveau du visage. Il existe des crèmes solaires adaptées à la pratique sportive.

Lorsque la nature de l’effort le permet (entraînement loisir, excursion, ballade, vélo tranquille) : faire des pauses à l’ombre, se rafraîchir, se rincer le visage.

Si apparaissent le moindre vertige, le moindre mal de tête : attention, le « coup de chaleur » est annoncé : interrompre l’effort, se mettre à l’ombre, boire, s’asperger.

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